Adverse childhood experiences, breast cancer, and psychotherapy

Investigating Adverse Childhood Experiences and Nutrition and Physical Activity Behaviors Using the Omaha System

The aim of the current study was to examine the relationship between adverse childhood experiences (ACEs) and nutrition and physical activity behaviors using the Omaha System. A descriptive cross-sectional design was used with 227 women recruited from three vocational institutes. Measures included Omaha System Knowledge, Behavior, and Status ratings for nutrition and physical activity; sociodemographic information; and the ACE Questionnaire. Results demonstrated that more than one half of participants had a history of at least one ACE (n = 132; 58.1%), and 33 (14.5%) had four or more. ACEs score was significantly associated with nutrition, but not physical activity behavior. Understanding the links between ACEs and health behaviors and including a brief screening for ACEs in primary care practice settings may help nurses holistically customize health promotion interventions and lead to better health outcomes. The Omaha System can efficiently measure health-related behaviors; examine their relationship to risk factors, such as ACEs; and capture individual and population-level changes. [Journal of Psychosocial Nursing and Mental Health Services, xx(xx), xx-xx.].

Stress et cancer : mythes et réalités

Les théories profanes émises par les patients et certains ouvrages destinés au grand public alimentent l’idée que le stress psychologique peut influencer le risque de survenue de cancer. Les études consultées sur cette question semblent donner des résultats contradictoires. D’un côté, ces théories peuvent sembler étayées par les résultats d’études expérimentales portant sur les corrélats physiologiques du stress sur des voies neuro-immunoendocrinologiques (perturbations immunitaires, altération de l’axe hypothalamohypophyso- surrénalien), métaboliques et cellulaires (stress oxydatif, dégénérescence cellulaire) pouvant être impliquées dans la tumorigenèse. De l’autre, les études épidémiologiques prospectives fondées sur une méthodologie robuste ne trouvent généralement pas d’association entre exposition au stress et développement ultérieur d’un cancer. Par ailleurs, les méta-analyses suggèrent l’existence de biais de publication pouvant surestimer le poids des études « positives ». Quand bien même une association est retrouvée, le caractère observationnel des études épidémiologiques et donc la possibilité de facteurs de confusion empêchent d’établir un lien de causalité entre l’exposition au stress et un risque majoré de cancer. En ce qui concerne les mécanismes d’une éventuelle relation causale directe, il faut souligner la difficulté d’extrapoler à l’être humain des résultats obtenus chez d’autres animaux, et s’assurer de bien prendre en compte la présence de facteurs comportementaux confondants ou médiateurs comme une mauvaise hygiène de vie alimentaire, la consommation de tabac et d’alcool, les expositions professionnelles, etc. Selon les recommandations du National Cancer Institute (NCI, 2012), les connaissances actuellement disponibles ne permettent pas d’établir un lien de causalité entre stress et augmentation du risque de cancer. Si le professionnel de soin psychique ne doit donc pas cautionner ce lien hypothétique au risque de culpabiliser le patient, il gardera à l’esprit, d’une part, que le cancer peut en revanche générer un stress bien réel au quotidien chez les patients atteints par cette maladie et, d’autre part, que ces théories « profanes » peuvent parfois témoigner d’un mécanisme de défense contre ce stress.