Complex Ph translocations in chronic myeloid leukemia

[Particular evolution of complex cytogenetic variants of chronic myeloid leukemia treated with imatinib]

Les variants cytogénétiques simples et complexes constituent 5 à 10% de tous les cas de leucémie myéloïde chronique. Le mécanisme de leur formation a été proposé par certains auteurs. Les aspects clinique, thérapeutique et pronostique ne sont pas différents des formes classiques à l'aire des anti-tyrosines kinases. Nous rapportons deux cas traités par Imatinib dont l'évolution cytogénétique a été particulière. Les deux patients ont été inclus dans le programme GIPAP après signature d'un consentement éclairé. Chaque patient a bénéficié d'un examen clinique, d'un hémogramme, d'un myélogramme, d'un caryotype et ou d'une hybridation intra-génique avec fluorescence avant inclusion dans le programme. Chaque patient après inclusion a été traité avec l'Imatinib à la dose quotidienne de 400mg. La surveillance clinique, hématologique et cytogénétique et moléculaire a été faite selon les recommandations de LeukemiaNet.

A greater incidence of complex translocations in myeloid leukemias than in lymphomas and lymphoid leukemias associated with IGH rearrangement

We have shown that the incidence of complex translocations is approximately the same in chronic myeloid leukemia, characterized by the t(9;22)(q34;q11), and in acute myeloid leukemias, characterized by the t(15;17)(q22;q11) or t(8;21)(q22;q22). This incidence is almost threefold greater than the incidence of complex translocations in lymphomas and lymphoid leukemias characterized by the t(8;14)(q24;q32) or t(14;18)(q32;q21). The genomic recombination, which gives rise to the translocations in lymphoid cells, results mostly from errors of IGH gene rearrangement. Genomic recombination underlying myeloid leukemias has a different cause, and a clue to this may lie in the greater incidence of complex chromosome rearrangements.