[Brachytherapy for oesophageal cancer]

Pre-clinical dosimetry of a new six-channel applicator for high-dose-rate treatment of esophageal cancer

Purpose

To evaluate the dosimetry of a six-channel high-dose-rate (HDR) applicator for treatment of esophageal cancer with respect to lateral directionality and heterogeneous media.

Material and methods

A computed tomography (CT)- and magnetic resonance imaging (MRI)-compatible esophageal applicator consisting of 2 inflatable portions (anchor and therapeutic balloons) with 6 longitudinal treatment catheters equally spaced circumferentially was constructed. Treatment plans were prepared using Oncentra 4.5 for various catheter loadings and target locations and sizes. Calculated dose distributions were compared to measured distributions obtained using film and a water phantom. Balloon inflations with water and with air were tested.

Results

TG-43 dose calculations matched measurements well when inflation balloons were filled with water. When air was used to inflate, model-based dose calculations (TG-186) improved the comparison with measurement. Several cases with simulated ring targets demonstrated better dose conformity to non-uniform targets compared to a single central catheter. Additionally, the use of this applicator compared to a single catheter, gave rise to considerable improvement in sparing non-target tissue.

Conclusions

Lateral dose modulation is achievable with the applicator described in this work. The use of TG-186 dose calculation made a small improvement in heterogeneous media.

[Curietherapy in the palliative treatment of esophageal cancer]

Les patients atteints du cancer de l’œsophage ont souvent une maladie localement avancée, la dysphagie est le symptôme majeur chez la plupart de ces patients, plusieurs modalités thérapeutiques ont été utilisées pour améliorer cette dysphagie. Le but de ce travail est d’étudier l'efficacité et la tolérance de la curiethérapie haut débit de dose (HDR) endo-luminale dans le traitement palliatif des cancers de l’œsophage inopérable. Sur une période de 15 ans, l’étude a inclus les patients atteints de cancer de l’œsophage inopérable et/ou métastatique avec une dysphagie, sans extension à l'hypopharynx ou a la trachée et qui ont bénéficié d'une curiethérapie HDR avec ou sans radiothérapie externe à visée palliative. Au total 46 patients ont été inclus dans l’étude, 58,7% étaient des hommes, 42,2% avaient une dysphagie grade 2 et 37,8% étaient aphagiques, 78,6% des patients étaient performance satus PS 2, l'amaigrissement à été trouvé chez 81,4%, la localisation de la tumeur était surtout au niveau du tiers moyen et inférieur dans 97,8%, la hauteur médiane de la tumeur était de 7 cm (5,5-9), le carcinome épidermoïde était le type histologique le plus fréquent chez 31 patients (70,5%). Après un médiane de suivi de 5 mois, l'amélioration de la dysphagie a été retrouvée chez 76% des malades (p1]. L′incidence la plus élevée est observée dans certains pays notamment en Asie et en Afrique, et l′incidence dans les pays développés occidentaux est en augmentation [2]. Selon le registre du cancer de Rabat 2006-2008, le cancer de l’œsophage est rare et constitue 1,5% de tous les cancers chez l'homme [3]. Le taux de survie globale à 5 ans est de 8%, avec 80% des décès liés à l’évolution locale de la maladie [4]. Pour la minorité des patients avec une maladie localisée, le traitement par radiochimiothérapie concomitante avec ou sans chirurgie permet une amélioration de la survie [5]. Plus de 50% des patients atteints de cancer de l′œsophage ont une maladie inopérable au moment du diagnostic due à une tumeur localement avancée, des métastases ou un mauvais état général avec une médiane de survie globale de 2,5 à 9,9 mois [6]. La majorité de ces patients ont besoin de soins palliatifs pour soulager la dysphagie qui est présente chez plus de 70% des patients et qui est responsable d'une dégradation importante de la qualité de vie [7]. À l′heure actuelle, plusieurs modalités de prise en charge sont disponibles pour le traitement palliatif de cette dysphagie. Les options de traitement les plus couramment utilisées comprennent le placement de stent métallique [8–10], le traitement au laser [11], et la curiethérapie avec ou sans radiothérapie externe et ou éventuellement une chimiothérapie [12–15]. Une méta-analyse a conclu qu'il n'y a pas de supériorité claire de l'une des méthodes utilisées dans la palliation du cancer de l’œsophage, le choix de l'une de ces méthodes dépend de l'expérience du centre et de l’état du patient. Cette méta-analyse a aussi démontré que la pose d'une prothèse métallique expansible et la curiethérapie étaient les deux méthodes de référence, la première étant la plus rapide pour améliorer la dysphagie, mais la seconde constitue une réelle alternative pouvant améliorer la survie et la qualité de vie [16]. Un inconvénient du traitement au laser est la nécessité de répéter les séances afin d'obtenir et de maintenir le bénéfice [17, 18]. Dans notre centre la curiethérapie est souvent utilisée pour pallier à la dysphagie. Le but de notre travail est de déterminer l'efficacité et la tolérance de la curiethérapie dans le traitement palliatif du cancer de l’œsophage.

Intratumoural injection of absolute alcohol in carcinoma of gastroesophageal junction for palliation of dysphagia

BACKGROUND

Ethanol-induced tumour necrosis (ETN) is a simple, readily available palliative treatment for patients with inoperable carcinoma of the oesophagus with poor performance status. In India, capital outlay needed for stenting or laser therapy is out of reach. Hence, we took up this study to calculate the effect of intratumoral injection of absolute alcohol in palliation of dysphagia due to carcinoma of the oesophagogastric junction and to monitor the improvement in quality of life (QOL).

METHODS

A total of 16 patients with a mean age of 56.2 ± 7.5 years with dysphagia due to unresectable malignant oesophageal strictures involving the oesophagogastric junction were included in the study. Six to ten cubic centimetres of absolute alcohol in 1 cc aliquots was injected circumferentially into the tumour at the point of luminal obstruction using disposable sclerosing needles (23G). During each follow up dysphagia grade, QOL score and complications, if any, were noted.

RESULTS

The mean alcohol injected per session was 6.9 ± 1.8 cc. The mean dysphagia grade improved from 5.5 ± 0.5 to 2.5 ± 1.1 before and after alcohol injection, respectively (p < 0.001). The time taken for recurrence of dysphagia ranged from 14 to 80 days with a median of 28 days. The mean QOL score assessed by modified EORTC questionnaire improved from a mean of 63.6 ± 6.9 to 92.6 ± 13.9 (p < 0.001). The dysphagia free survival ranged from 23 to 175 days with a mean of 71.2 days. Complications included oesophageal perforation in one patient and death in one patient.

CONCLUSION

The endoscopic intratumoral injection of absolute alcohol significantly improves dysphagia and QOL. It is inexpensive and easy to perform.

[How to prepare the brachytherapy of the future]

For more than a century, brachytherapy has been a treatment of choice for delivering a high dose in a small volume. However, over the past 15 years, this irradiation technique has stalled. Even so, brachytherapy allows the delivery of the right dose at the right place by dispensing with target volume motion and repositioning. The evolution of brachytherapy can be based on a road-map including at least the following three points: the acquisition of clinical evidence, teaching and valuation of the procedures. The evolution of brachytherapy will be also impacted by technological considerations (end of the production of low dose rate 192 iridium wires). Regarding the evolution toward a personalized treatment, brachytherapy of the future should take its place as a partner of other modern external beam radiation techniques, be performed by experimented actors (physicians, physicists, technicians, etc.) who received adequate training, and be valued in proportion to the delivered medical service.