Understanding emotional bond between the creator and the avatar: Change in behavioral intentions to engage in alcohol-related traffic risk behaviors

Cultural diversity in semi-virtual teams: A multicultural esports team study

How does cultural diversity influence the performance of semi-virtual teams? We use the prism of esports and insights from virtual identity research and social categorization theory to determine the effect on semi-virtual teams in which member interaction is not necessarily mediated or constrained by physical world sociocultural norms. The common ground that has developed in esports results in a superordinate, culture-free gamer identity that transcends the virtual and physical worlds, and thus multicultural teams can enjoy the benefits of diverse knowledge without suffering unduly from social disintegration when gamer identity is salient - a reality challenged less in the virtual world than in the physical one. We conduct an empirical study using data from 4035 League of Legends games played by 102 multicultural teams from 2017 to 2020. Our results show that cultural diversity improves the quality of team strategy when gamer identity becomes more salient, and that that may come about when players are intensely exposed to the game world, when they play with many different virtual characters, and when they play at home court.

Perspectives fondamentale, clinique et sociétale de l’utilisation des personnages virtuels en santé mentale

Avec l’attrait engendré par les avancées en informatique et en intelligence artificielle, les personnages virtuels (c.-à-d. personnages représentés numériquement d’apparence humaine ou non) sont pressentis comme de futurs prestataires de soins en santé mentale. À ce jour, l’utilisation principale de tels personnages est toutefois marginale et se limite à une aide complémentaire à la pratique des cliniciens. Des préoccupations liées à la sécurité et l’efficacité, ainsi qu’un manque de connaissances et de compétences peuvent expliquer cette discordance entre ce que certains s’imaginent être l’utilisation future (voire futuriste) des personnages virtuels et leur utilisation actuelle. Un aperçu des récentes données probantes contribuerait à réduire cette divergence et à mieux saisir les enjeux associés à leur utilisation plus répandue en santé mentale.

Objectif Cet article vise à informer tous les acteurs impliqués, dont les cliniciens, quant au potentiel des personnages virtuels en santé mentale, et de les sensibiliser aux enjeux associés à leur usage.

Méthode Une recension narrative de la littérature a été réalisée afin de synthétiser les informations obtenues de la recherche fondamentale et clinique, et de discuter des considérations sociétales.

Résultats Plusieurs caractéristiques des personnages virtuels provenant de la recherche fondamentale ont le potentiel d’influencer les interactions entre un patient et un clinicien. Elles peuvent être regroupées en deux grandes catégories : les caractéristiques liées à la perception (p. ex. réalisme) et celles liées à l’attribution spontanée d’une catégorie sociale au personnage virtuel par un observateur (p. ex. genre). Selon la recherche clinique, plusieurs interventions ou évaluations utilisant des personnages virtuels ont montré divers degrés d’efficacité en santé mentale, et certains éléments de la relation thérapeutique (p. ex. alliance et empathie) peuvent d’ailleurs être présents lors d’une relation avec un personnage virtuel. De multiples enjeux socioéconomiques et éthiques doivent aussi être discutés en vue d’un développement et d’une utilisation plus accrue qui soient responsables et éthiques. Bien que l’accessibilité et la disponibilité des personnages virtuels constituent un avantage indéniable pour l’offre de services en santé mentale, certaines iniquités demeurent. L’accumulation de données biométriques (p. ex. rythme cardiaque) a également le potentiel d’enrichir le travail des cliniciens, mais aussi de mener au développement de personnages virtuels autonomes à l’aide de l’intelligence artificielle, ce qui pourrait conduire à certains dérapages (p. ex. erreurs de décision clinique). Quelques pistes de recommandations visant à éviter ces effets indésirables sont présentées.

Conclusion L’emploi des personnages virtuels sera de plus en plus répandu en santé mentale en raison de leurs avantages prometteurs. Ainsi, il est souhaitable que tous les acteurs impliqués s’informent sur leur usage dans ce contexte, se sensibilisent aux enjeux spécifiques, participent activement aux discussions quant à leur développement et adoptent des recommandations uniformes en vue d’un usage sécuritaire et éthique en santé mentale.

Avatars and the Disease: Digital Customization as a Resource for Self-Perception Assessment in Breast Cancer Patients

Avatars, or users' renditions within digital environments, may change depending on modifications of users' self-conception. According to literature, chronic health conditions influence patients and survivors' identity, because living with a disease requires people to reconfigure their self-representation and their own daily life and future plans. This is especially true for breast cancer, whose treatment and surgery also affect patients' body image, sexual identity, and sense of womanhood. In this study, 22 breast cancer survivors were asked to create multiple avatars resembling their actual self (AS), their ideal self (IS), and their self connected to the disease experience; then, they were asked to rate their attitudes toward their three avatars. Results show that disease avatars are significantly different in patients' attitudes toward them from AS and IS avatars. In addition, attitudes toward one's own avatars appeared partially related to clinically relevant psychological states, such as anxiety and depression. Discussion explores suggestions for usage of avatars in interventions for assessment and quality-of-life promotion among chronic patients.