Modalités de fonctionnement d’un centre de suivi des femmes à haut risque de cancer du sein et de l’ovaire : une expérience à l’hôpital Tenon

Mapping inter-professional collaboration in oncogenetics: Results from a scoping review

Inter-professional collaboration could improve timely access and quality of oncogenetic services. Here, we present the results of a scoping review conducted to systematically identify collaborative models available, unpack the nature and extent of collaboration proposed, synthesize evidence on their implementation and evaluation, and identify areas where additional research is needed. A comprehensive search was conducted in four journal indexing databases on June 13th, 2022, and complemented with searches of the grey literature and citations. Screening was conducted by two independent reviewers. Eligible documents included those describing either the theory of change, planning, implementation and/or evaluation of collaborative oncogenetic models. 165 publications were identified, describing 136 unique interventions/studies on oncogenetic models with somewhat overlapping collaborative features. Collaboration appears to be mostly inter-professional in nature, often taking place during risk assessment and pre-testing genetic counseling. Yet, most publications provide very limited information on their collaborative features, and only a few studies have set out to formally evaluate them. Better quality research is needed to comprehensively examine and make conclusions regarding the value of collaboration in this oncogenetics. We propose a definition, logic model, and typology of collaborative oncogenetic models to strengthen future planning, implementation, and evaluation in this field.

[Genital metastases from breast cancer: study of 3 cases and literature review]

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme, et son pronostic dépend en grande partie de l'existence de métastases. Le foie, le squelette et les poumons en sont les sites les plus fréquents, alors que les métastases génitales semblent plus rares et moins connues. La découverte d'une masse ovarienne chez une femme présentant un antécédent de cancer du sein pose le problème de son origine primitive ou secondaire. La fréquence rapportée dans la littérature des métastases ovariennes est d'environ 20 à 30 %. Cependant, lorsque l'on découvre une masse ovarienne chez une femme atteinte de cancer du sein, il s'agit trois fois plus souvent d'une tumeur ovarienne primitive que d'une métastase. La localisation utérine cervicale ou corporéale est encore plus rare. Leur diagnostic est souvent tardif, en raison de leur latence clinique; l'échographie, notamment par voie endovaginale et couplée au Doppler couleur, et le Frottis cervico-utérin doivent être réalisés de première intention sachant que leur rendement pour leur dépistage des masses ovariennes semble très faible. L'augmentation des marqueurs tumoraux CA 15-3 et ACE doit conduire à la recherche de métastases, mais ne fournit pas d'orientation diagnostique vers un site métastatique précis. Enfin, c'est l'examen anatomopathologique qui permettra de poser le diagnostic avec certitude. Les auteurs rapportent 3 observations de métastases génitales de cancer primitif mammaire (deux ovariennes et une cervicale utérine) soulignent l'intérêt de l'examen génital précis et régulier dans la surveillance des cancers du sein et discutent les facteurs prédictifs de leur survenue.