Echocardiographic changes in patients with malignant phase hypertension: the West Birmingham Malignant Hypertension Register

[A study on malignant arterial hypertension: about 168 cases at the unit of nephrology-internal medecine of the University Hospital Center, Treichville, Abidjan]

L´hypertension artérielle maligne (HTAM) est une entité nosologique peu décrite en milieu néphrologique. L´objectif était de décrire le profil des patients présentant une HTA maligne en milieu néphrologique et identifier les facteurs pronostiques. Étude rétrospective, descriptive et analytique réalisée de janvier 2013 à décembre 2018 dans le service de néphrologie du CHU de Treichville. Le diagnostic d´HTA maligne était retenu devant une pression artérielle diastolique (PAD) ≥ 130 mmHg, une rétinopathie hypertensive au stade III ou IV selon Keith Wegener, avec une ou plusieurs autres atteintes viscérales cardiaques et/ou cérébrales et/ou rénales. Nous avons colligé 168 patients. L´âge moyen était de 41,10 ± 14,86 ans avec une prédominance masculine (sex-ratio de 1,54). Les facteurs de risque cardiovasculaire étaient l´HTA (79,20%), l´alcool (32,10%), le tabac (19,60%), la maladie rénale chronique (15,30%) et le diabète (11,30%). Ils étaient admis pour dyspnée (39,29%), poussée hypertensive (26,16%), troubles de la conscience (10 ,12%). L´examen clinique notait une anémie (82,10%), des œdèmes des membres inférieurs (63,10%), un œdème aigu du poumon (37,50%). Pour le retentissement de l´HTA, nous avons observé une insuffisance rénale (95,9%), une hypertrophie ventriculaire gauche (92,81%), un accident vasculaire cérébral (16,67%), un double retentissement cardiaque et rénal (85%). L´insuffisance rénale était chronique dans 78%. Les étiologies de l´HTAM étaient l´HTA essentielle (56,8%), la glomérulonéphrite chronique (29,8%) et le diabète (6%). L´évolution a été favorable dans 66,7% des cas et le décès constaté dans 25,6% des cas. En analyse multivariée, le taux d´urémie ≥ 2g/l [OR=5,07; IC95% = (2,39-10,75); p = 0,0001], l´hyperkaliémie [OR = 3,50; IC95% = (1,70-7,19); p = 0,001], l´hyponatrémie [OR = 2,90;IC95% = (1,40-6,03); p = 0,004], le taux d´hémoglobine < 12g/dl [OR = 5,91; IC 95% = (1,34-26,00); p = 0,019] et l´IR terminale [OR =6,06; IC95% = (2,04-18,18); p = 0,001] étaient les facteurs associés à la survenue de décès. L´HTA maligne est consécutive à une HTA mal ou non traitée. Elle touche l´adulte jeune avec des complications multiviscérales dominées dans notre contexte par l´insuffisance rénale chronique terminale (IRCT). D´où l´intérêt d´un diagnostic précoce et d´une prise en charge adéquate de toute HTA.

Clinical Features in the Management of Selected Hypertensive Emergencies

A hypertensive emergency is a clinical diagnosis that is appropriate when marked hypertension is associated with acute target-organ damage; in this setting, lowering of blood pressure (BP) is typically begun within hours of diagnosis. For hypertensive urgency with no acute target-organ damage, BP lowering may occur over hours to days. A hypertensive emergency may present with cardiac, renal, neurologic, hemorrhagic, or obstetric manifestations, but prompt recognition of the condition and institution of rapidly acting parenteral therapy to lower BP (typically in an intensive care unit) are widely recommended. For aortic dissection, the systolic BP target is lower than 120 mm Hg, to be achieved during the first 20 minutes using a beta-blocker (typically esmolol) and a vasodilator to reduce both shear stress on the aortic tear and the BP, respectively. Otherwise, sodium nitroprusside is the agent with the lowest acquisition cost and longest record of successful use in hypertensive emergencies; however, it is metabolized to toxic thiocyanate and cyanide. Other attractive agents include fenoldopam mesylate, nicardipine, and labetalol; in pregnant women, magnesium and nifedipine are used commonly. Most authors suggest a reduction in mean arterial pressure of approximately 10% during the first hour and a further 10% to 15% during the next 2 to 4 hours; hypoperfusion can result if the BP is lowered too suddenly or too far (eg, into the range of <140/90 mm Hg). Oral antihypertensive therapy can usually be instituted after 6 to 12 hours of parenteral therapy, and the patient moved out of the intensive care unit, when consideration should be given to screening for secondary causes of hypertension. Long-term follow-up to ensure adequate control of hypertension is necessary to prevent further target-organ damage and recurrence of another hypertensive emergency.