Surface-tension phenomena in organismal biology: an introduction to the symposium

Marangoni flows triggered by cationic-anionic surfactant complexation

HYPOTHESIS

The gradients in surfactant distribution at a fluid-fluid interface can induce fluid flow known as the Marangoni flow. Fluid interfaces found in biological and environmental systems are seldom clean, where mixtures of various surfactants are present. The presence of multi-component surfactant mixtures introduces the possibility of interactions among constituents, which may impact Marangoni flows and alter flow dynamics.

EXPERIMENTS

We employed flow visualization, surface tension and reaction kinetic measurements, and numerical simulations to quantitatively investigate the Marangoni flows induced by the reacting surfactant mixtures. Different binary surfactant mixtures were utilized for comparative analysis.

FINDINGS

The impact of surfactant interactions on Marangoni flows is confirmed through the observation of diverse complex flow patterns that result from the combination of oppositely charged surfactants in varying composition ratios and concentrations. Unique flow patterns originate from the composition-dependent interfacial phenomena upon mixing surfactants. Our findings provide vital insights that could be used to guide the development of effective oil remediation or the spreading of waterborne pathogens in contaminated regions.

Arguments pour une possible transmission par voie aérienne du SARS-CoV-2 dans la crise COVID-19

La connaissance des modes de transmission du SARS-CoV-2 est un élément fondamental dans l’élaboration des stratégies de prévention en santé au travail et en santé publique dans le cadre de la gestion de crise du Covid-19. Le SARS-CoV-2 est retrouvé dans les voies aériennes des patients, y compris asymptomatiques. Les données récentes de la littérature suggèrent un risque de transmission du SARS-CoV-2 par voie aérienne qui a probablement été sous-estimé, notamment via des aérosols générés par la toux ou les éternuements, mais aussi plus simplement la parole et la respiration, et donc la composition est majoritairement le fait de particules dont le diamètre est inférieur ou égal à 1 μm. Des données préliminaires montrent la présence d’ARN viral dans l’air et sur des surfaces distantes des patients sources. Cependant, il est important de noter que la détection de matériel génétique viral par RT-PCR ne signifie pas que le virus soit vivant et infectant. En fonction de données sur la quantification du pouvoir infectant des aérosols de petite taille et si l’hypothèse d’une telle transmission était confirmée, les indications de port des protections respiratoires de type FFP2 mériteraient d’être élargies, notamment en milieu de soin.