Update on antithrombotic therapy for stroke prevention in atrial fibrillation

The Efficacy and Safety of Oral Anticoagulants in Warfarin-Suitable Patients With Nonvalvular Atrial Fibrillation

The novel oral anticoagulants (NOACs) apixaban, dabigatran, and rivaroxaban have been recently indicated for stroke prevention in patients with atrial fibrillation (AF) . Due to a lack of direct head-to-head trials comparing the NOACs, the current systematic review and network meta-analysis (NMA) were conducted to assess their relative efficacy and safety. Three phase III randomized controlled trials enrolling 50 578 patients were included. Results of the NMA show a clear trend favoring NOACs over warfarin with regard to the key outcomes of stroke/systemic embolism and all-cause mortality, with apixaban also showing a favorable response for major bleeding and total discontinuations. Although there were few significant differences among the NOACS with regard to efficacy outcomes, apixaban and dabigatran 110 mg were associated with significantly lower hazards of major bleeding compared with dabigatran 150 mg and rivaroxaban. The NOACs offer a therapeutic advance over standard warfarin treatment in stoke prevention in patients with nonvalvular AF.

[Atrial fibrillation, frequency, etiologic factors, evolution and treatment in a cardiology department in Dakar, Senegal]

Introduction

La fibrillation atriale est le trouble du rythme cardiaque soutenu le plus fréquent. Les objectifs de ce travail étaient d’étudier la fréquence, les facteurs étiologiques, l'évolution et le traitement de la fibrillation atriale dans un service de cardiologie de Dakar au Sénégal.

Méthodes

Il s'agit d'une étude rétrospective réalisée sur cinq ans et portant sur l’analyse de 150 dossiers de patients hospitalisés pour une fibrillation atriale.

Résultats

La fréquence de la fibrillation atriale était de 5,35 % et représentait 66% des troubles du rythme cardiaque avec une prédominance féminine (sex-ratio H/F = 0,45) et un âge moyen de 57,06 ± 18,64 ans. L’origine de la fibrillation était valvulaire dans 36,7% des cas. Les complications thromboemboliques étaient plus fréquentes dans la fibrillation atriale non valvulaire (p=0,006), chez les sujets d'âge > 50 ans (p=0,01) et en cas de dilatation de l’oreillette gauche (p=0,05). Une anticoagulation par anti-vitamine K était instaurée dans 62% des cas et un traitement de contrôle de la fréquence cardiaque dans 87,33%.

Conclusion

La fibrillation atriale est fréquente en milieu hospitalier africain et concerne des sujets relativement jeunes. L’hypertension artérielle et les valvulopathies rhumatismales sont les principaux facteurs étiologiques. Le traitement reste essentiellement médicamenteux par contrôle de la fréquence cardiaque.