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Haddouche A, Belabas KA, Kourtaa S, Chetouane R, Fella H. Causes d’hésitation ou de refus de la vaccination contre le COVID-19 dans une cohorte de rhumatisants traités par rituximab. Rev Rhum Ed Fr 2022. [PMCID: PMC9758726 DOI: 10.1016/j.rhum.2022.10.406] [Citation(s) in RCA: 0] [Impact Index Per Article: 0] [Reference Citation Analysis] [What about the content of this article? (0)] [Affiliation(s)] [Abstract] [Track Full Text] [Subscribe] [Scholar Register] [Indexed: 12/23/2022]
Abstract
Introduction Les patients rhumatisants traités par rituximab présentent un risque accru de formes sévères de la COVID-19, et ont donc été considérés comme prioritaires lors des différentes campagnes de vaccination contre ce virus. L’objectif de cette étude est d’évaluer les motifs d’hésitation ou de refus de la vaccination contre le COVID-19 dans une cohorte de rhumatisants traités par Rituximab. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective et monocentrique, sur dossiers médicaux et enquête téléphonique auprès de patients suivis en hôpital de jour, traités par RTX entre janvier 2020 et décembre 2021. Nous avons recueilli les caractéristiques démographiques, cliniques et thérapeutiques des patients et déterminé les raisons d’hésitation ou de refus de vaccination contre le COVID-19. Résultats Au total, 36 patients ont été inclus, majoritairement des femmes (80,46 %) avec un âge moyen de 48,8 ± 1,4 ans. La durée moyenne de la maladie était de 15,1 ± 6,7 ans. Il y a eu 17 cas de PR, 4 SS, 2 LES et 12 connectivites mixtes. Dix patients (29 %) avaient une comorbidité dont : 7 hypertendus, 4 diabétiques, 1 asthmatique et 8 (22,2 %) étaient obèses. Entre 2020 et 2021, les patients avaient reçu en moyenne 1,2 ± 0,4 cures de RTX (2 perfusions de 1 g à 15 jours d’intervalle), soit une cure annuelle, associée à une corticothérapie dans 32 cas (7 patients avec un CTC ≥ 10 mg/jour) et sDMARDs dans 33 cas (MTX dans 12 cas). Cinquante pour cent des patients n’étaient toujours pas vaccinés. Par rapport aux patients vaccinés, les non vaccinés pensent que le vaccin est dangereux (70,6 % des cas, p < 0,0001), qu’il est inefficace (29,4 % ; p = 0,03) ou que l’immunosuppression induite par leur maladie diminue son efficacité (29,4 % ; p = 0,03). Les principaux facteurs associés à la décision du patient était l’encouragement par le personnel de santé (70,4 %) ou la dissuasion par l’entourage familial (54,2 %) et les réseaux sociaux (54,2 %). Tous les paramètres suivants n’étaient pas associés à la décision de se faire vacciner : âge, sexe, type d’habitat, éducation et niveau socioéconomique, présence de comorbidités, nature de la maladie rhumatismale, durée moyenne de la maladie, ainsi que la nature du traitement associé au RTX. Conclusion Dans cette cohorte de patients rhumatisants traités par rituximab, la décision de se faire vacciner est principalement influencée par le personnel de santé, suivi par l’entourage familial et les réseaux sociaux.
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Affiliation(s)
- A. Haddouche
- Rhumatologie, EHS Benaknoun, Alger, Algérie,Auteur correspondant
| | | | - S. Kourtaa
- Rhumatologie, EHS Benaknoun, Alger Centre, Algérie
| | - R. Chetouane
- Service de rhumatologie, hôpital Ben-Aknoun, Alger, Algérie
| | - H. Fella
- Rhumatologie, EHS Ben-Aknoun, Alger, Algérie
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Haddouche A, Belabas KA, Chetouane R, Kourtaa S, Fella H. Aucune différence de la sévérité de l’infection COVID-19 entre patients traités par rituximab et les autres biothérapies. Rev Rhum Ed Fr 2022. [PMCID: PMC9758731 DOI: 10.1016/j.rhum.2022.10.404] [Citation(s) in RCA: 0] [Impact Index Per Article: 0] [Reference Citation Analysis] [What about the content of this article? (0)] [Affiliation(s)] [Abstract] [Track Full Text] [Subscribe] [Scholar Register] [Indexed: 12/23/2022]
Abstract
Introduction La pandémie de la COVID-19 a bouleversé le monde et a été à l’origine d’une morbi-mortalité qui a traumatisé les populations. Les données de la littérature en Europe étaient rassurantes quant à la sévérité de l’infection chez les patients sous biologiques, hormis le Rituximab qui a été associé à des formes sévères. Le but de ce travail est de comparer la prévalence et la sévérité de la COVID-19 chez les rhumatisants traités par rituximab et les autres biologiques. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective et monocentrique, sur dossiers médicaux et une enquête téléphonique auprès de patients suivis en hôpital de jour, traités par biothérapies, entre janvier 2020 et avril 2022. Nous avons recueilli les caractéristiques démographiques, cliniques et thérapeutiques des patients et déterminé la prévalence et la sévérité de l’infection COVID-19. Nous avons également comparé les caractéristiques des deux sous-groupes : RTX et autres biologiques (anti-TNF+ tocilizumab). Résultats Sur les 559 patients suivis, 238 ont répondu à l’enquête dont 51,3 % de femmes avec âge moyen de 46,6 ± 11,9 ans. La durée moyenne de la maladie était de 15,1 ± 8 ans. Vingt-trois pour cent avaient une comorbidité dont une HTA et une obésité chez respectivement 14,3 % et 16,6 % des cas. Les pathologies traitées par biologiques étaient principalement des SpA (59,1 %), le RTX n’a été reçu que chez 18 % des patients. Des immunosuppresseurs étaient associés au biologique dont une corticothérapie ≥ 10 mg d’équivalent de prednisone et un sDAMRDs dans 23,4 % et 43,7 % des cas, respectivement. La prévalence de la COVID-19 était de 44 %, essentiellement des formes bénignes ; seulement 13,3 % des cas ont nécessité une oxygénothérapie et 8,6 % une hospitalisation et aucun décès n’a été déploré. Le taux de vaccination était de 35 % dont 66,7 % vaccinés après l’infection. Aucune différence significative n’a été observée entre les patients traités par le RTX et les autres biologiques concernant la prévalence et la sévérité de l’infection COVID, les seules différences entre les deux groupes ont concerné les pathologies traitées et les traitements associés. Conclusion Aucune différence notée entre la prévalence et la sévérité de l’infection par la COVID-19 entre les patients traités par RTX et ceux ayant reçu un autre biologique. La discordance entre ces résultats et ceux de la littérature pourrait s’expliquer par le faible effectif traité par le RTX dans notre cohorte.
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Affiliation(s)
- A. Haddouche
- Rhumatologie, EHS Ben-Aknoun, Alger, Algérie,Auteur correspondant
| | | | | | - S. Kourtaa
- Rhumatologie, EHS Benaknoun, Alger, Algérie
| | - H. Fella
- Rhumatologie, EHS Benaknoun, Alger, Algérie
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Belabas KA, Haddouche A, Kourtaa S, Chetouane R, Rahal F, Fella H. Prévalence et profil de la COVID-19 chez les malades traités par rituximab en 2020 et 2021 au service de rhumatologie. Rev Rhum Ed Fr 2022. [PMCID: PMC9758738 DOI: 10.1016/j.rhum.2022.10.410] [Citation(s) in RCA: 0] [Impact Index Per Article: 0] [Reference Citation Analysis] [What about the content of this article? (0)] [Affiliation(s)] [Abstract] [Track Full Text] [Subscribe] [Scholar Register] [Indexed: 12/23/2022]
Abstract
Introduction Depuis le début de la pandémie COVID-19, plusieurs études se sont intéressées au surrisque de forme sévère de la COVID-19 dans les rhumatismes inflammatoires chroniques qui a été associé en partie aux comorbidités, à la corticothérapie ainsi qu’à certains traitements biologiques notamment le rituximab. L’indisponibilité de plusieurs classes thérapeutiques de biologiques nous a conduits à maintenir le traitement par le rituximab chez certains patients. L’objectif de notre étude était d’estimer la prévalence, de décrire les caractéristiques cliniques et le profil de sévérité des cas COVID-19 chez nos patients ayant reçu le rituximab. Patients et méthodes Étude observationnelle monocentrique rétrospective, réalisée sur dossier médical et enquête téléphonique faite entre le mois d’octobre et novembre 2021 concernant les malades suivis en hôpital de jour traités par rituximab durant l’année 2020 et 2021 au service de rhumatologie de Benaknoun. Nous avons colligé les caractéristiques démographiques, cliniques et thérapeutiques des patients et avons déterminé la prévalence de la COVID-19 (diagnostiquée par PCR, TDM, test antigénique ou sérologique) ainsi que le profil de sévérité de l’infection (déterminé par le recours à l’hospitalisation, l’oxygénothérapie et la survenue de décès). Nous avons également comparer les caractéristiques des deux sous-groupes COVID+ et COVID−. L’analyse des donnés a été réalisée sur le logiciel SPSS 20 (Statistical Package for Social Science). Résultats Un total de 34 patients a été inclus, principalement des femmes (28) avec un âge moyen de 49 ± 13,1 ans. Leur rhumatisme inflammatoire évoluait depuis 14,7 ± 6,5 ans. Il s’agissait de 16 polyarthrites rhumatoïdes, 4 Gougerot-Sjogren, 2 lupus érythémateux systémique et 12 connectivites intriquées. Dix (29 %) avaient une comorbidité, dont 7 HTA, 4 diabètes et 1 asthme ; 8 (23,5 %) étaient obèses. Les patients avaient reçu en moyenne 2 ± 1,2 cures de rituximab associée à une corticothérapie dans 30 cas (7 patients recevaient une corticothérapie ≥ 10 mg/jour) et associée à un sDMARDs dans 31 cas dont le méthotrexate dans 12 cas, le léflunomide dans 6 cas, l’hydroxchloroquine dans 6 cas et l’association sDMARDs dans 6 cas. La prévalence de la COVID-19 était de 23 %, essentiellement des formes bénignes, alors que 87,9 % des malades disaient avoir respecté le port du masque et 75,8 % la distanciation sociale. Aucune différence significative n’a été observée entre les patients COVID-19+ et COVID-19− concernant les paramètres étudiés. Conclusion Les résultats de notre étude semblent rassurants mais aucune conclusion ne peut être émise en raison du faible effectif de la population étudiée. Une étude multicentrique serait intéressante afin de confirmer nos résultats.
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Haddouche A, Belabas KA, Kourtaa S, Chetouane R, Fella H. Prévalence et tolérance de la vaccination anti-COVID-19 chez les patients traités par le rituximab. Rev Rhum Ed Fr 2022. [PMCID: PMC9758739 DOI: 10.1016/j.rhum.2022.10.407] [Citation(s) in RCA: 0] [Impact Index Per Article: 0] [Reference Citation Analysis] [What about the content of this article? (0)] [Affiliation(s)] [Abstract] [Track Full Text] [Subscribe] [Scholar Register] [Indexed: 12/23/2022]
Abstract
Introduction La vaccination anti-COVID-19 est recommandée par toutes les sociétés savantes chez les patients rhumatisants traités par le rituximab. Cinq vaccins sont disponibles en Algérie depuis février 2021. L’objectif de cette étude est d’évaluer la prévalence et la tolérance du vaccin anti-COVID-19 chez nos patients atteints de pathologie rhumatismale traités par rituximab. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective et monocentrique, sur dossier médical et enquête téléphonique auprès de patients suivis en hôpital de jour traités par RTX entre janvier 2020 et avril 2022. Nous avons recueilli les caractéristiques démographiques, cliniques et thérapeutiques des patients et déterminé le taux de vaccination anti-COVID-19 et listé les effets secondaires. Nous avons également comparé les caractéristiques des deux sous-groupes : vaccin (+) et vaccin (−). Résultats Au total, 36 patients ont été inclus, majoritairement des femmes (80,46 %) avec un âge moyen de 48,8 ± 1,4 ans. La durée moyenne de la maladie était de 15,1 ± 6,7 ans. Il y a eu 17 cas de PR, 4 SS, 2 LED et 12 connectivites mixtes traités par RTX. Dix patients (29 %) avaient une comorbidité dont : 7 hypertendus, 4 diabétiques, 1 asthmatique et 8 obèses. Entre janvier 2020 et décembre 2021, les patients avaient reçu en moyenne 1,2 ± 0,4 cures de RTX (2 perfusions de 1 g à 15 jours d’intervalle), soit une cure annuelle, associée à une corticothérapie dans 32 cas (7 patients avec un CTC ≥ 10 mg/jour) et sDMARDs dans 33 cas (MTX dans 12 cas). Le taux de vaccination était de 48,5 %, la plupart (81,3 %) ont été vaccinés suite à la 3e vague plus mortelle due au variant delta (entre août et octobre 2021). Soixante-quinze pour cent des patients ont été vaccinés après perfusion de RTX avec un délai moyen de 8,8 ± 5 mois. Le vaccin Sinovac a été reçu chez 10 patients, les effets secondaires étaient mineurs chez cinq patients (Tableau 1). Aucune différence significative n’a été observée entre les patients vaccin (+) et vaccin (−) concernant tous les paramètres étudiés. Conclusion Le taux de vaccination dans cette cohorte reste faible (48 %) mais supérieur à celui de la population générale algérienne (13 %), le vaccin Sinovac est le plus administré et les effets secondaires restent mineurs pour tous les vaccins.
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Affiliation(s)
- A. Haddouche
- Rhumatologie, EHS Benaknoun, Alger, Algérie,Auteur correspondant
| | | | - S. Kourtaa
- Rhumatologie, EHS Benaknoun, Alger Centre, Algérie
| | - R. Chetouane
- Service de rhumatologie, hôpital Ben-Aknoun, Alger, Algérie
| | - H. Fella
- Rhumatologie, EHS Ben-Aknoun, Alger, Algérie
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Haddouche A, Ait Bellabas K, Hamrani WF, Sahraoui S, Fatma R, Rahal F, Slimani S, Hanni F. AB0243 CONSIDERING THE COMBINATION OF TWO BIOLOGICS IN CASE OF FAILURE OF THE MONOTHERAPY IN JUVENILE ONSET RHEUMATOID ARTHRITIS. Ann Rheum Dis 2021. [DOI: 10.1136/annrheumdis-2021-eular.4058] [Citation(s) in RCA: 2] [Impact Index Per Article: 0.7] [Reference Citation Analysis] [What about the content of this article? (0)] [Abstract] [Track Full Text] [Journal Information] [Subscribe] [Scholar Register] [Indexed: 11/03/2022]
Abstract
Background:The management of rheumatoid arthritis refractory to conventional synthetic disease-modifying antirheumatic drugs (csDMARDs) is currently well codified and includes different types of biologics and even targeted sDMARDs. A rotation of biologic therapies is recommended in order to better control the disease.Methods:We report the case of a 20-year-old patient followed in our hospital for the management of a deforming and erosive seropositive rheumatoid arthritis (FR +, ACPA +) with a juvenile onset at the age of 8 years. The diagnosis of an immunopositive polyarticular form of JIA was retained in 2010 (9 years old); the patient was treated with methotrexate (MTX) at a dose of 10 mg per week and methylprednisolone at doses varying between 4 and 10 mg per day. Following the failure of MTX, etanercept was introduced for 6 months without success, followed by tocilizumab in 2012 at a dose of 8mg/kg/month for a year, without good response. In 2014, a course of rituximab (RTX) at a dose of 2 shots of 500mg, 2 weeks apart was prescribed followed 9 months later by etanercept at a dose of 50 mg a week for 3 years then by adalimumab (40mg/ week) because of the multiple treatment failures.In 2018, the repetition of RTX at a dose of 1g, renewed 15 days later, improved the patient for only 3 months. Then, a combination of two biologics, namely RTX (2 x 1g, 15 days apart) and adalimumab 1 month later (40mg / week) was received by the patient with a good response at 3 months. The latter was maintained for 7 months even after stopping the adalimumab following confinement for COVID-19. In September 2020, flares occurred and the adalimumab (ADA) has been delivered but without success during 3 months, stopped later for a benign form of COVID-19 (15 months after RTX). In January 2021, the association RTX + ADA was given again and we hope that it will be as effective as the first prescription.Results:The clinical and biological severity of our patient’s rheumatoid arthritis led us to give a combination of two biological treatments. Indeed, we do not have other therapeutic classes to deliver to her, that encouraged us to rotate between all the available biological therapies in our country. The combination of a CD20 inhibitor (RTX) with a TNF blocker (ADA) was safe and made possible, for the first time, the achievement of clinical and biological remission during 7 months, even after stopping the TNF blocker. Greenwald et al. reported the safety of the combination of RTX + TNF inhibitors in a randomized clinical trial in 51 patients. Its efficacy, a secondary goal of the study, was suggested at 24 weeks by the percentage of ACR 20 and ACR 50 responses that was greater than in the RTX placebo group.Conclusion:The combination of RTX with a TNF blocker can be a real alternative therapy in rheumatoid arthritis with failure to a biological monotherapy.Disclosure of Interests:None declared
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Smaili F, Boudjella A, Dib A, Braikia S, Zidane H, Reggad R, Bendib A, Abdelouahab A, Bereksi-Reguig F, Yekrou D, Bentouati A, Filali T, Chirouf A, Djehal N, Mahfouf H, Mechiat F, Tadjerouni H, Sedkaoui C, Hikem M, Amber A, Bouzid K, Ladjeroud A, Ghomari S, Aris H, Saidi S, Larhbali R, Saidi MA, Haddouche A, Kedar M, Bounedjar A, Talha S, Benbrahim W, Ammari A, Boushaba A, Rabah A, Ameziane N, Benabdallah F, Djedi H, Kouadri N, Bensalem A, Djeghim S, Oukkal M, Hadjam F, Larbaoui B, Rekai K, Azzouz N, Badaoui A, Abid M, Abada M, Moussei A, Benmehidi F, Benzidane N, Boualga K, Mesli S. Epidemiology of breast cancer in women based on diagnosis data from oncologists and senologists in Algeria. Cancer Treat Res Commun 2020; 25:100220. [PMID: 33333411 DOI: 10.1016/j.ctarc.2020.100220] [Citation(s) in RCA: 5] [Impact Index Per Article: 1.3] [Reference Citation Analysis] [What about the content of this article? (0)] [Affiliation(s)] [Abstract] [Key Words] [Track Full Text] [Journal Information] [Subscribe] [Scholar Register] [Received: 03/30/2020] [Revised: 08/12/2020] [Accepted: 09/28/2020] [Indexed: 11/24/2022]
Abstract
BACKGROUND Breast cancer (BC) is a major health issue threatening women's life. No reliable epidemiological data on BC diagnosed by oncologists/senologists are available in Algeria. METHODS The BreCaReAl study, a non-interventional prospective cohort study, included adult women with confirmed BC in Algeria. Disease incidence, patients and disease characteristics, treatment patterns, and mortality rate were recorded up to 12 months of follow-up. RESULTS Overall, 1,437 patients were analysed: median age was 48 [41;57] years and 337 (23.5%) women had a family history of BC. BC incidence was 22.3 (95% CI: 21.5; 23.2) cases per 100,000 inhabitants over 8 months. Delayed diagnosis was reported in 400 (29.2%) patients. First line of treatments were mainly chemotherapy and surgery. Twenty-eight serious adverse events were reported including 10 (37.0%) events which led to death. Mortality rate reached 3.2% at 12 months CONCLUSION: A delayed diagnosis highlights the importance of implementing more effective screening strategies.
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Affiliation(s)
- F Smaili
- Université Blida 1, Laboratoire de Cancérologie, Faculté de médecine, BP 270, Route de Soumaa Blida 9000, Algeria
| | - A Boudjella
- Université Blida 1, Laboratoire de Cancérologie, Faculté de médecine, BP 270, Route de Soumaa Blida 9000, Algeria.
| | - A Dib
- Oncology department 19000 CAC SETIF, Algeria
| | - S Braikia
- Oncology department 19000 CAC SETIF, Algeria
| | - H Zidane
- Oncology department 19000 CAC SETIF, Algeria
| | - R Reggad
- Oncology department 19000 CAC SETIF, Algeria
| | - A Bendib
- Surgery department 16000 CPMC « SENOLOGIE », Algeria
| | - A Abdelouahab
- Surgery department 16000 CPMC « SENOLOGIE », Algeria
| | | | - D Yekrou
- Oncology department 22000 CHU SIDI BELABBES, Algeria
| | - A Bentouati
- Oncology department 22000 CHU SIDI BELABBES, Algeria
| | - T Filali
- Oncology department 25000 CHU CONSTANTINE, Algeria
| | - A Chirouf
- Oncology department 25000 CHU CONSTANTINE, Algeria
| | - N Djehal
- Oncology department 25000 CHU CONSTANTINE, Algeria
| | - H Mahfouf
- Oncology department 16000 EPH ROUIBA, Algeria
| | - F Mechiat
- Oncology department 16000 EPH ROUIBA, Algeria
| | | | - C Sedkaoui
- Oncology department 15000 CHU TIZI OUZOU, Algeria
| | - M Hikem
- Oncology department 15000 CHU TIZI OUZOU, Algeria
| | - A Amber
- Oncology department 15000 CHU TIZI OUZOU, Algeria
| | - K Bouzid
- Oncology department 16000 CPMC « ONCOLOGIE », Algeria
| | - A Ladjeroud
- Oncology department 16000 CPMC « ONCOLOGIE », Algeria
| | - S Ghomari
- Oncology department 13000 CHU TLEMCEN, Faculté de Médecine, Laboratoire Toxicomed, Université de Tlemcen, Algeria
| | - H Aris
- Oncology department 13000 CHU TLEMCEN, Faculté de Médecine, Laboratoire Toxicomed, Université de Tlemcen, Algeria
| | - S Saidi
- Oncology department 13000 CHU TLEMCEN, Faculté de Médecine, Laboratoire Toxicomed, Université de Tlemcen, Algeria
| | - R Larhbali
- Oncology department 13000 CHU TLEMCEN, Faculté de Médecine, Laboratoire Toxicomed, Université de Tlemcen, Algeria
| | - M A Saidi
- Oncology department 13000 CHU TLEMCEN, Faculté de Médecine, Laboratoire Toxicomed, Université de Tlemcen, Algeria
| | - A Haddouche
- Medical And Regulatory Director Maghreb Astra Zeneca 16000, Algeria
| | - M Kedar
- Oncology Medical Advisor Astra Zeneca 16000, Algeria
| | - A Bounedjar
- Université Blida 1, Laboratoire de Cancérologie, Faculté de médecine, BP 270, Route de Soumaa Blida 9000, Algeria
| | - S Talha
- Université Blida 1, Laboratoire de Cancérologie, Faculté de médecine, BP 270, Route de Soumaa Blida 9000, Algeria
| | - W Benbrahim
- Oncology department Center Anti Cancer Batna University Batna 2, 5000, Algeria
| | - A Ammari
- Oncology department Center Anti Cancer Batna University Batna 2, 5000, Algeria
| | - A Boushaba
- Oncology department 31000 CHU ORAN, Algeria
| | - A Rabah
- Oncology department 31000 CHU ORAN, Algeria
| | - N Ameziane
- Oncology department 31000 CHU ORAN, Algeria
| | | | - H Djedi
- Oncology department 23000 CAC Annaba, Algeria
| | - N Kouadri
- Oncology department 23000 CAC Annaba, Algeria
| | - A Bensalem
- Medical Oncology Department, 25000 EH DIDOUCHE Mourad, Faculte de médecin, Universite Constantine 3, Algeria
| | - S Djeghim
- Medical Oncology Department, 25000 EH DIDOUCHE Mourad, Faculte de médecin, Universite Constantine 3, Algeria
| | - M Oukkal
- Oncology department 16000 CHU BENI MESSOUS, Algeria
| | - F Hadjam
- Oncology department 16000 CHU BENI MESSOUS, Algeria
| | - B Larbaoui
- Oncology department 31000 CAC ORAN, Algeria
| | - K Rekai
- Oncology department 31000 CAC ORAN, Algeria
| | - N Azzouz
- Oncology department 31000 CAC ORAN, Algeria
| | - A Badaoui
- Oncology department 02000 EPH CHLEF, Algeria
| | - M Abid
- Surgery department 05000 CAC BATNA, Algeria
| | - M Abada
- Oncology department 44000 EPH AIN DEFLA, Algeria
| | - A Moussei
- Oncology department 42000 EPH SIDI GHILES, Algeria
| | - F Benmehidi
- Oncology department 26000 EPH MEDEA, Algeria
| | - N Benzidane
- Surgery department 16000 CPMC « SENOLOGIE », Algeria
| | - K Boualga
- Radiotherapy oncology department Centre Anti Cancer Zabana 09000, Blida
| | - S Mesli
- Radiotherapy oncology department Centre Anti Cancer Zabana 09000, Blida
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Abdessemed A, Khaldoun N, Tahiat A, Djidjik R, Mellal Y, Allam I, Slimani S, Haddouche A, Brahimi N, Ghaffor M, Rezig AL. Erosive arthritis and anti-cyclic citrullinated peptide antibodies in systemic sclerosis. Indian J Rheumatol 2017. [DOI: 10.4103/injr.injr_46_16] [Citation(s) in RCA: 0] [Impact Index Per Article: 0] [Reference Citation Analysis] [What about the content of this article? (0)] [Track Full Text] [Journal Information] [Subscribe] [Scholar Register] [Indexed: 11/04/2022] Open
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Slimani S, Haddouche A, Ladjouze-Rezig A. AB1296 Reliability of the different ultrasonographic features in knee osteoarthritis. Ann Rheum Dis 2013. [DOI: 10.1136/annrheumdis-2012-eular.1292] [Citation(s) in RCA: 0] [Impact Index Per Article: 0] [Reference Citation Analysis] [What about the content of this article? (0)] [Track Full Text] [Journal Information] [Subscribe] [Scholar Register] [Indexed: 11/03/2022]
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Slimani S, Haddouche A, Bencharif I, Ladjouze-Rezig A. SAT0521 Superiority of Knee Ultrasound over Radiographs in Osteophyte Detection in Knee Osteoarthritis. Ann Rheum Dis 2013. [DOI: 10.1136/annrheumdis-2013-eular.2245] [Citation(s) in RCA: 1] [Impact Index Per Article: 0.1] [Reference Citation Analysis] [What about the content of this article? (0)] [Track Full Text] [Journal Information] [Subscribe] [Scholar Register] [Indexed: 11/03/2022]
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Haddouche A, Slimani S, Bendali S, Makhsoum K, Benmebarek A, Ladjouze-Rezig A. AB0714 Validity of a simplified enthesitis ultrasound score in the diagnosis of spondyloarthritis. Ann Rheum Dis 2013. [DOI: 10.1136/annrheumdis-2013-eular.3036] [Citation(s) in RCA: 0] [Impact Index Per Article: 0] [Reference Citation Analysis] [What about the content of this article? (0)] [Track Full Text] [Journal Information] [Subscribe] [Scholar Register] [Indexed: 11/03/2022]
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Guinebault P, Haddouche A, Bianchetti G. High-performance liquid and gas chromatographic methods for the determination of cicloprolol. J Chromatogr 1990; 525:359-67. [PMID: 1970344 DOI: 10.1016/s0378-4347(00)83412-x] [Citation(s) in RCA: 2] [Impact Index Per Article: 0.1] [Reference Citation Analysis] [What about the content of this article? (0)] [Affiliation(s)] [Abstract] [MESH Headings] [Track Full Text] [Subscribe] [Scholar Register] [Indexed: 12/29/2022]
Abstract
Two methods, one based on high-performance liquid chromatography (HPLC) and the other on gas chromatography (GC), were developed for the quantification of the partial adrenergic receptor antagonist cicloprolol. In the GC method, samples are cleaned up by back-extraction, then derivatized with heptafluorobutyric anhydride and separated on a capillary cross-linked methylsilicone column. This GC method is time-consuming but, with electron-capture detection, cicloprolol can be quantified at levels down to 1 ng/ml. The HPLC method, using a reversed ODS stationary phase and fluorimetric detection, is less sensitive (5 ng/ml) but, with a single-step extraction, is faster and simpler. The determination of cicloprolol in human blood samples by the two methods gave comparable results. Routine monitoring of cicloprolol can be done easily with the HPLC method, whereas the time-consuming GC method may be reserved for pharmacokinetic studies where late-sampled tubes, with low concentrations, must be analysed.
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Dubruc C, Hermann P, Haddouche A, Badarani MM, Thénot JP. Determination of S-carboxymethyl-L-cysteine in plasma by high-performance liquid chromatography with column switching following precolumn derivatization. J Chromatogr 1987; 417:208-15. [PMID: 3624399 DOI: 10.1016/0378-4347(87)80110-x] [Citation(s) in RCA: 12] [Impact Index Per Article: 0.3] [Reference Citation Analysis] [What about the content of this article? (0)] [MESH Headings] [Track Full Text] [Subscribe] [Scholar Register] [Indexed: 01/06/2023]
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