Advanced Insights into Human Uterine Innervation: Implications for Endometriosis and Pelvic Pain

(1) Background: Understanding uterine innervation, an essential aspect of female reproductive biology, has often been overlooked. Nevertheless, the complex architecture of uterine innervation plays a significant role in conditions such as endometriosis. Recently, advances in histological techniques have provided unprecedented details about uterine innervation, highlighting its intricate structure, distribution, and density. The intricate nature of uterine innervation and its influence on pathologies such as endometriosis has garnered increasing attention. (2) Objectives: This review aims to compile, analyze, and summarize the existing research on uterine innervation, and investigate its implications for the pathogenesis of endometriosis and associated pain. (3) Methods: A systematic review was conducted in line with PRISMA guidelines. Using the PubMed database, we searched relevant keywords such as "uterine innervation", "endometriosis", and "pain association". (4) Results: The initial literature search yielded a total of 3300 potential studies. Of these, 45 studies met our inclusion criteria and were included in the final review. The analyzed studies consistently demonstrated that the majority of studies focused on macroscopic dissection of uterine innervation for surgical purposes. Fewer studies focused on micro-innervation for uterine innervation. For endometriosis, few studies focused on neural pain pathways whereas many studies underlined an increase in nerve fiber density within ectopic endometrial tissue. This heightened innervation is suggested as a key contributor to the chronic pain experienced by endometriosis patients. (5) Conclusions: The understanding of uterine innervation, and its alterations in endometriosis, offer promising avenues for research and potential treatment.

Impact post-déconfinement de la pandémie de COVID-19 sur les patients chroniques en Europe

Introduction

Les patients atteints de maladies chroniques (MC) nécessitent un accès régulier à des professionnels de santé et doivent suivre des traitements de longue durée. La pandémie de COVID-19 pourrait affecter leur santé et leur parcours de soin. Cette étude vise à évaluer l’impact de l’épidémie de COVID-19 sur les patients atteints de MC vivant en Europe.

Matériels et méthodes

Cette étude observationnelle et transversale a été menée sous forme d’un questionnaire en ligne accessible sur un réseau social pour patients du 3 juin 2020 au 7 octobre 2020. Elle concernait des patients adultes d’Allemagne, d’Espagne, de France, d’Italie et du Royaume-Uni vivant avec n’importe quelle MC.

Résultats

Deux mille huit cent soixante et un patients (n = 2861) atteints de MC ont été inclus dans l’étude, dont 75 % (n = 2136) de femmes, avec un âge moyen de 54 ans, et le plus souvent atteints d’asthme (22 %, n = 619), de diabète de type 2 (16 %, n = 467), de maladie pulmonaire obstructive chronique (12 %, n = 332) ou de sclérose en plaques (11 %, n = 328). Quatre-vingt-neuf pour cent (89 %, n = 2538) des patients suivaient un traitement de longue durée. Dix-sept pour cent (17 %, n = 433) ont modifié la prise de leur traitement, 30 % (n = 132) d’entre eux sans en informer leur médecin. Les consultations médicales ont été fortement impactées : depuis le début de l’épidémie, 30 % (n = 872) des patients ont eu des difficultés à trouver un médecin disponible, et depuis la fin du confinement 28 % (n = 794) ont consulté leur médecin moins fréquemment (45 %, n = 1287, pendant le confinement). Soixante-quinze pour cent (75 %, n = 2135) des patients ont vu des consultations ou interventions médicales prévues depuis longtemps annulées en raison de l’épidémie. Parmi ceux-ci, 63 % (n = 1343) n’ont pas pu toutes les reprogrammer. Trente-neuf pour cent (39 %, n = 1109) considèrent que leur état de santé s’est détérioré en raison de la modification de la gestion de leur maladie pendant le confinement. Trente-quatre pour cent (34 %, n = 973) des patients ont eu recours à la téléconsultation : 80 % (n = 782) d’entre eux l’ont jugée satisfaisante et 59 % (n = 570) étaient prêts à l’utiliser pour le suivi de leur MC à l’avenir. Les patients ont également déclaré manquer d’informations, principalement en ce qui concerne les risques liés aux traitements, et les précautions à prendre lors de leur retour au travail. Quarante-six pour cent (46 %, n = 1316) n’étaient pas satisfaits des informations reçues.

Conclusion

Les changements liés au COVID dans le comportement et les soins médicaux apportés aux patients atteints de MC peuvent avoir des conséquences potentielles sur la santé. Celle-ci doivent être surveillées au mieux afin de s’assurer que les patients atteints de MC ne soient pas les victimes collatérales de l’épidémie.

Impact psychologique de l’épidémie de COVID-19 chez les patients souffrant de psoriasis pendant le confinement

Introduction

La période de confinement consécutive à la pandémie de coronavirus (COVID-19) a eu des conséquences majeures sur l’état de santé des patients atteints de maladies chroniques qui ont besoin de contacts réguliers avec les professionnels de santé. L’objectif de cette étude était d’évaluer le niveau de stress chez les patients souffrant de psoriasis au cours de la période de confinement.

Matériel et méthodes

Une étude observationnelle transversale en vie réelle a été réalisée par l’intermédiaire d’une communauté de patients en ligne (Carenity) du 19 mars 2020 au 12 mai 2020. Des patients adultes français souffrant de maladies chroniques ont répondu à un questionnaire « pseudonymisé ». L’impact de l’épidémie sur l’isolement et le stress a été évalué sur une échelle de 0 à 10 (0 correspondant à pas du tout isolé/stressé ; 10 à complètement isolé/extrêmement stressé).

Résultats

Au sein d’une population de 1565 patients souffrant de maladies chroniques, 56 personnes atteintes de psoriasis (80,4 % de femmes, 48,6 ans en moyenne) étaient incluses :

– 19,6 % ont eu des difficultés à trouver un médecin disponible ;

– 46,4 % ont consulté leur médecin moins souvent que d’habitude ;

– 39,3 % ont été contraints d’annuler ou de reporter leurs consultations ou leurs interventions chirurgicales.

– Parmi les patients sous traitement de fond (n = 45), 13,3 % ont totalement ou temporairement arrêté leur traitement de fond ;

– 48,2 % n’ont pas eu accès à une information spécifique liée au psoriasis et 19,6 % ont bénéficié d’une information qui n’a pas été jugée suffisante.

Les patients étaient surtout préoccupés par les risques liés à leur maladie chronique (28,6 %), les risques pour leurs proches (37,5 %), la propagation du SARS-Cov-2 dans le monde (8,9 %) et la surcharge des hôpitaux (8,9 %).

Le niveau de stress était significativement plus important chez les patients qui éprouvaient des difficultés à trouver un médecin disponible (6,90 versus 4,82, p = 0,02). Le niveau de stress chez les patients souffrant de psoriasis n’était pas significativement différent de celui des patients souffrant d’autres maladies chroniques sauf avec ceux souffrant de rectocolite hémorragique (p = 0,009).

Discussion

Il s’agit de la première étude française établissant l’impact psychologique du confinement consécutif à l’épidémie de COVID-19 chez les patients souffrant de psoriasis. Notre étude a mis en évidence un impact de l’épidémie de COVID-19 sur le stress des patients souffrant de psoriasis qui est comparable à celui qui a été ressenti par les patients souffrant d’autres maladies chroniques. Le stress des patients a été en grande partie lié à la difficulté à continuer de bénéficier d’une prise en charge médicale adaptée pendant le confinement. Les conséquences de l’épidémie de COVID-19 ont été importantes sur l’observance du traitement.

Prescription of physical activity: expectations of patients consulting in primary care in Yvelines

Background

Since 2016, French law has allowed general practitioners to prescribe adapted physical activity (APA) to patients with long-term health conditions. Studies have demonstrated that physicians are interested in this practice but very few have surveyed patient expectations.

Objective

The objective of this work was to study patients' expectations regarding the prescription of APA.

Materials and Methods

This is a quantitative descriptive study treating data obtained from a survey carried out in general practice offices in the department of Yvelines between June and September 2019. The inclusion criteria for patients were: above 18 years old and present in the waiting room.

Results

252 patients were surveyed in 9 doctors' offices. We received 90 % of responses. Prescription of APA is a good idea for 95,2 % of patients, 80,2 % were motivated to join an APA program and 67,4 % thought that prescription of APA would increase their motivation. The main constraints to physical activity practice were lack of time (59,9 %) and lack of motivation (31,7 %). The main practices that would help patients to better adhere to an APA program were group sessions supervised by a professional (64,7 %) pursued by a follow up with their doctor (41,7 %). 53,2 % of patients considered that it would be important to monitor their physical activity through a connected device. Factors independently associated with the motivation to participate in the APA program were a female gender (p < 0,01), a bachelor's degree (p = 0,01), a general opinion that prescription of physical activity is a good idea (p < 0,01).

Conclusions

Our results revealed an enthusiasm with patients for APA prescription, which is interesting for the promotion of PA in general medicine.

Key messages

Our results revealed an enthusiasm with patients for prescription of physical activity. Prescribing physical activity to patients seems to be an innovative way to promote physical activity.

Effect of solid surface composition on the migration of tributyltin in groundwater

Tributyltin (TBT) is the most important organotin compound that has been introduced into aquatic ecosystems. A better understanding of its interactions with solid surfaces is essential to estimate the possibilities of TBT migration through subsurface environments. For this purpose, TBT sorption onto a porous matrix of natural origin, a quartz sand as an aquifer material, was studied at low concentration levels with a monodirectional model of column type allowing sequential investigation of sorption and desorption processes. Different treatments of the solid phase were performed by injecting alkaline solutions, NaOH at pH 10.8 or NaClO-NaCl at pH 11.5, by decreasing the ionic strength or by adding kaolinite to change the surface composition and properties. The removal of iron and aluminum (hydr)oxides from the sand surface did not affect so much the sorption (decrease in 14% as compared to sorption on the raw sand). The original use of X-ray photoelectron spectroscopy to control treatment efficiency and to characterize sand surface modifications permitted to relate TBT sorption onto the aquifer material to quartz, the main component of the sand, and clay minerals (mainly kaolinite) present at trace levels at the sand surface. A first attempt of transport modeling with these two surface sites showed the consistency of our assumption. Moreover, estimation of Langmuir-type constants showed that TBT sorption affinity for the quartz surface (KL = 26.7 L micromol(-1)) was much greater than for kaolinite (KL = 6.3 L micromol(-1)).

Long term behaviour and degradation kinetics of tributyltin in a marina sediment

One-meter sediment cores sampled in a marina have been submitted to extensive characterization and organotin speciation. Geochemical homogeneity has been demonstrated. Butyltin species are present at all depths with a predominance of TBT or MBT in the upper or lower layers, respectively. Seasonal variations of butyltin compounds have been identified and together with a knowledge of local conditions we estimate the sediment layers represent 14 years of deposition. A first order multi-step kinetic model of the sequential degradation of TBT in, successively, DBT, MBT and Sn (IV) is proposed. The half-life of TBT was estimated (on a 14-year period) to be 2.1 years and those of DBT and MBT (on a 5-year period) 1.9 and 1.1 years, respectively.